Le magazine de Saint-Étienne Métropole
Des espèces naturelles à observer sur notre territoire
Depuis plus de 10 ans, les actions de la Métropole et de ses partenaires ont permis de sauvegarder et de préserver l’habitat de diverses espèces naturelles.
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Observez les faucons pélerins à Saint-Chamond
Vous pouvez observer l’oiseau le plus rapide du monde voler dans le ciel stéphanois : le Faucon pèlerin. Il avait bien failli disparaitre de France notamment à cause du braconnage et des pesticides. 40 ans après et grâce aux actions de Saint-Étienne Métropole et des associations de protection de l’environnement (LPO et FNE), 7 couples de faucons pèlerins sont de nouveau revenu s’installer dans le département !
> Observez-les en direct grâce à des caméras installées sur les hauteurs de Novacièries à Saint-Chamond
En fonction de la saison, vous verrez la ponte des œufs, la naissance des petits ou encore leur premier vol !> En savoir plus sur le faucon pèlerin : http://rapaces.lpo.fr/faucon-pelerin/presentation
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Des loutres d'Europe dans nos rivières
Et si vous êtes plus branché rivière, vous pouvez admirer la loutre, aussi appelée « déesse des ondes », dans son milieu naturel ! Ce petit animal au corps gracile avait pourtant failli disparaitre, victime de braconnage pour sa fourrure puis de destruction à l’instar de tous les prédateurs dans les années 70.
Grâce à la protection qu’elle reçoit et aux programmes de restauration des milieux écologiques (comme les contrats de rivières portés par Saint-Étienne Métropole), la Loutre entame la reconquête de ses anciens territoires !
En 2006, des traces sont découvertes près de de Saint-Paul-en-Cornillon pour la première fois depuis près de 30 ans dans le département. Elle est revue sur l’Ondaine en 2013 puis le Gier en 2014 et enfin le Furan en 2015. Aujourd’hui, la Loutre est donc présente sur les 3 principaux bassins versants de l’agglomération et est l’un des plus beaux symboles du renouveau de nos rivières.
Mais présente ne veut pas forcément dire nombreuse. Car la loutre est confrontée à d’autres difficultés (barrages, urbanisation…) et a besoin de vastes territoires : environ 10 km de rivière pour une femelle et 2 ou 3 fois plus pour un mâle ! Elle reste donc une espèce rare et fragile.
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Les chauves-souris préfèrent le noir
C’est une évidence nous direz-vous ? Pourtant qui n’a jamais vu tournoyer, les soirs d’été, des chauves-souris autour de lampadaires ? On pourrait donc croire qu’elles apprécient cet éclairage nocturne. En fait, pas du tout.
Si elles sont momentanément attirées par les insectes nocturnes (qu’elles consomment en très grande quantité), eux-mêmes désorientés par cet éclairage artificiel, cela représente en fait un « piège écologique ». Une étude réalisée dans le cadre du Contrat Vert et Bleu a permis de comparer la faune nocturne (papillons et chauves-souris) entre deux communes : l’une qui pratique l’extinction partielle de l’éclairage public et l’autre non.
Les résultats sont sans appel : la diversité et l’activité des espèces sont bien plus abondantes là où l’éclairage est éteint au moins une partie de la nuit. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg ! En effet, 60 % des invertébrés (insectes,…) et 30 % des vertébrés (oiseaux, mammifères, amphibiens,…) ont tout ou partie de leur activité qui se déroule la nuit, que ce soit pour s’alimenter, se reproduire ou tout simplement se déplacer à l’abri des prédateurs.
La réduction de l’éclairage nocturne, au-delà des économies conséquentes qu’il permet de réaliser, est donc une manière très efficace pour préserver la biodiversité. Et ce n’est pas forcément noir ou blanc (ou plutôt jour ou nuit) : une diminution du temps d’éclairage, le choix de lampes mieux orientées et plus performantes, la suppression des points lumineux près des zones naturelles permettent déjà d’obtenir des effets très positifs sur la faune nocturne.
> En savoir plus sur les chauves-souris
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Les martinets : ces acrobates des airs au cœur de nos villes
Lors de douces soirées d‘été, des groupes d’oiseaux aux cris stridents sillonnent le ciel de nos villes et villages, rasent les toits, frôlent les façades et parfois s’engouffrent sous un rebord de toit ou une gouttière. Il s’agit des martinets noirs. Que ce soit le jour pour se nourrir, faire sa toilette ou s’accoupler mais également la nuit pour dormir, il fait tout en vol ! Si bien qu’il passe 10 mois par an en l’air, ce qui constitue le record du monde de durée de vol chez les oiseaux. ll ne se posera que pour pondre et couver ses œufs.
C’est vers la mi-avril que ce migrateur au long cours revient d’Afrique et il y retournera dès les mois de juillet-août. Le temps lui est donc compté pour réussir à élever ses 2 ou 3 jeunes ! Difficulté supplémentaire : la rénovation des bâtiments et l’architecture moderne le privent souvent d’accès à ces interstices dans lesquels il fait son nid. On peut cependant pallier cela en installant des nichoirs sur les immeubles.
Depuis environ 20 ans, le martinet noir a vu l’arrivée en ville de son cousin le Martinet à ventre blanc. Plus grand (60 cm d’envergure contre 40 pour le martinet noir) il a tendance depuis quelques années à adopter le milieu urbain, délaissant ses falaises originelles. Il est aujourd’hui présent dans le centre de Saint-Étienne mais également de nombreuses villes de l’Ondaine et du Gier.
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Les reconnaissances qui marquent l'engagement de la Métropole
Saint-Étienne Métropole a fait de la préservation de la biodiversité un enjeu essentiel de sa politique de développement durable. Elle est reconnue nationalement pour son investissement dans la préservation des écosystèmes.
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Lauréate de l’appel à projets "Atlas de la biodiversité communale" 2021
Soucieuse de préserver les continuités écologiques sur son territoire et engagée depuis plusieurs années dans l'élaboration d'une trame verte et bleue, Saint-Étienne Métropole renouvelle encore ses efforts dans ce domaine. L'Office français de la biodiversité (OFB) a en effet retenu, en juin 2021, la candidature de la Métropole pour la réalisation d'un atlas de la biodiversité.
Cet atlas, lancé en juin 2022, permettra notamment de recenser et d'identifier les enjeux de la biodiversité de la Métropole stéphanoise sur tout son territoire. L’objectif : mieux la connaître pour pouvoir mieux la protéger. Élaboré sur les deux prochaines années, il représente un coût de 300 000 €, financé à 80 % par l’Office français de la biodiversité.
Les habitants peuvent reporter leurs observations sur le site web spécialement dédié : engageepourlanature.saint-etienne-metropole.fr
Une belle récompense du travail déjà effectué, et une belle perspective pour les années à venir !
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Un Territoire Auvergne-Rhône-Alpes engagé pour la Nature
En 2020, Saint-Etienne Métropole a été officiellement reconnu « Territoire d’Auvergne Rhône-Alpes Engagé pour la Nature ».
Les 2 grandes finalités du TEN :
- intégrer la biodiversité à l’ensemble des politiques publiques du territoire (urbanisme, infrastructures routières, voiries, aménagement, éducation etc.) et mobiliser les acteurs en proposant des projets de partenariats avec des associations de protection de l’environnement (APE).
- Agir directement en faveur de la biodiversité en menant des actions de sensibilisation et de partage des expériences
> Pour plus d’informations : https://ofb.gouv.fr/territoires-engages-pour-la-nature
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Obtention de l'appellation Métropole Nature avec 3 libellules
La reconnaissance Capitale Française de Biodiversité récompense les collectivités de plus de 2000 habitants les plus respectueuses de la biodiversité En 2017, Saint-Etienne Métropole a obtenu l’appellation Métropole Nature 3 libellules qui distingue son engagement environnementale.
Dans cadre, La Métropole favorise la sensibilisation et la formation des citoyens sur la question des enjeux environnementaux avec par exemple la création de jeux (Memory, Quizz mettre les liens ) permettant de mieux comprendre la biodiversité du territoire.
Pour plus d’informations : http://www.capitale-biodiversite.fr
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Engagement dans le programme d'actions Nature 2050
La Caisse des Dépôts et Consignation (CDC) Biodiversité a lancé, en octobre 2016, un programme volontaire visant à protéger, accroître la biodiversité, et adapter les territoires au changement climatique. Les entreprises peuvent s’engager volontairement en finançant le programme d’actions « Nature 2050 ».
Sur le territoire de Saint-Etienne Métropole, la STAS (Groupe Transdev) a souhaité être contributeur.
Le site du Parc du Bois d’Avaize, du fait de l’enjeu qu’il présente en matière de préservation de la biodiversité et des continuités écologiques, a été sélectionné pour le développement d’un projet.
Un projet visant à adapter le Bois et le bassin de Janon aux effets du changement climatique est en train d’être conçu par la CDC Biodiversité, Saint-Etienne Métropole, la Ville de Saint-Etienne, le Parc Naturel Régional du Pilat, les services de l’Etat, les associations de protection de l’environnement (France Nature Environnement Loire et LPO) et les associations locales.
> Plus d’infos : www.nature2050.com
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